La SNCF réalise de gros investissement pour l’entretien du réseau, la qualité de service et le confort de ses passagers. « L’an prochain, nous allons investir 800 millions d’euros dans les travaux de régénération du réseau, soit une hausse de 15 % par rapport à 2016. Il y a quatre ans, nous étions à 250 millions », précise Alain Krakovitch.
L’Île-de-France concentre la moitié du trafic de la SNCF sur 10 % du réseau ferré national.
Le matériel neuf et l’infrastructure régénérée en place sur la ligne K, Paris-Nord – Crépy-en-Valois (Val d’Oise), a permis d’atteindre une régularité à 100 % pendant plus de deux mois, selon la SNCF. L’arrivée des nouvelles lignes du Grand Paris, mais aussi une réorganisation du réseau devraient contribuer à cette amélioration. « Il faut repenser les plans de transport. Aujourd’hui, sur le réseau de Paris-Saint-Lazare, la gare principale? c’est la Défense », souligne Alain Krakovitch. Une optimisation du plan de transport a déjà permis de gagner 5 points de régularité sur certaines lignes.
Pour que le réseau du futur soit aussi efficace qu’attendu, avec une fluidité « de porte à porte » il faudra ne pas louper certains projets. Et notamment les interconnexions. Les gares de Vert-de-Maisons et des Ardoines dans le Val-de-Marne, de Clamart et Saint-Cloud dans les Hauts-de-Seine par exemple seront des chantier compliqués avec de vrais enjeux. Une autre solution est de moduler les tarifs selon les horaires pour favoriser les horaires décalés. En sachant que le Pass Navigo ne restera pas éternellement à 73 euros, l’attrait d’une tarification minorée pourrait intéresser une partie de la population… en intensifier encore les flux d’usagers.